Un " activiste de la culture "...



Mon parcours
Koulsy Lamko est né en 1959 à Dadouar, au Tchad. En 1983, il quitte son pays en proie à la guerre civile. Il poursuit des études de Lettres et d’Art au Burkina Faso. Il y enseigne ensuite pendant trois ans avant de travailler à l’Institut des Peuples Noirs. En 1994, il crée Kaléido Culture, une agence d’animation culturelle de projets, basée à Ouagadougou. Il a contribué à la promotion du théâtre au Burkina et a été l’un des fondateurs du Festival international du Théâtre pour le développement. En 1998, il participe à " Rwanda, écrire par devoir de mémoire ". Suite à ce séjour, il réside au Rwanda, jusqu’en 2002, où il dirige le Centre Universitaire des Arts, et enseigne la Littérature et les arts dramatiques à l’Université nationale du Rwanda à Butaré. Parallèlement, il achève un doctorat sur " Les nouvelles esthétiques théâtrales en Afrique Noire francophone ".
Auteurs de pièces de théâtre, poèmes, nouvelles, contes, scénarios, il est aussi entrepreneur culturel, metteur en scène et comédien. Ses nouvelles et pièces de théâtre ont été plusieurs fois primées ; beaucoup sont publiées. Ses pièces ont été jouées par des compagnies théâtrales en Afrique, en Europe et au Canada. Depuis 2003, il vit et travaille dans une Université au Mexique.

Koulsy Lamko est né en 1959 à Dadouar, au Tchad. En 1983, il quitte son pays en proie à la guerre civile. Il poursuit des études de Lettres et d’Art au Burkina Faso. Il y enseigne ensuite pendant trois ans avant de travailler à l’Institut des Peuples Noirs. En 1994, il crée Kaléido Culture, une agence d’animation culturelle de projets, basée à Ouagadougou. Il a contribué à la promotion du théâtre au Burkina et a été l’un des fondateurs du Festival international du Théâtre pour le développement. En 1998, il participe à " Rwanda, écrire par devoir de mémoire ". Suite à ce séjour, il réside au Rwanda, jusqu’en 2002, où il dirige le Centre Universitaire des Arts, et enseigne la Littérature et les arts dramatiques à l’Université nationale du Rwanda à Butaré. Parallèlement, il achève un doctorat sur " Les nouvelles esthétiques théâtrales en Afrique Noire francophone ".
Auteurs de pièces de théâtre, poèmes, nouvelles, contes, scénarios, il est aussi entrepreneur culturel, metteur en scène et comédien. Ses nouvelles et pièces de théâtre ont été plusieurs fois primées ; beaucoup sont publiées. Ses pièces ont été jouées par des compagnies théâtrales en Afrique, en Europe et au Canada. Depuis 2003, il vit et travaille dans une Université au Mexique.

Mon pays : le Tchad

Koulsy Lamko est né en 1959 à Dadouar, au Tchad. En 1983, il quitte son pays en proie à la guerre civile. Il poursuit des études de Lettres et d’Art au Burkina Faso. Il y enseigne ensuite pendant trois ans avant de travailler à l’Institut des Peuples Noirs. En 1994, il crée Kaléido Culture, une agence d’animation culturelle de projets, basée à Ouagadougou. Il a contribué à la promotion du théâtre au Burkina et a été l’un des fondateurs du Festival international du Théâtre pour le développement. En 1998, il participe à " Rwanda, écrire par devoir de mémoire ". Suite à ce séjour, il réside au Rwanda, jusqu’en 2002, où il dirige le Centre Universitaire des Arts, et enseigne la Littérature et les arts dramatiques à l’Université nationale du Rwanda à Butaré. Parallèlement, il achève un doctorat sur " Les nouvelles esthétiques théâtrales en Afrique Noire francophone ".
Auteurs de pièces de théâtre, poèmes, nouvelles, contes, scénarios, il est aussi entrepreneur culturel, metteur en scène et comédien. Ses nouvelles et pièces de théâtre ont été plusieurs fois primées ; beaucoup sont publiées. Ses pièces ont été jouées par des compagnies théâtrales en Afrique, en Europe et au Canada. Depuis 2003, il vit et travaille dans une Université au Mexique.


Des initiatives qui pourraient induire des changements de comportement au Tchad ?


J’estime que cette initiative est à vulgariser un peu partout en Afrique pour la simple raison que ceux qui sont généralement à l’origine des génocides, qui sèment les graines de la discorde sont pour la plupart des intellectuels ou ceux qui s’allient aux militaires pour pouvoir drainer cette forme de pensée et ce type d’idée. C’est à l’université qu’on fabrique cette race de personnes.

Les jeunes talents tchadiens ?

Je me réjouis de ce que, malgré toutes les difficultés structurelles et sociales que les jeunes rencontrent dans ce pays, ils se battent. Ils disent leurs souffrances, leurs douleurs. Nous autres essayons de notre côté de faire de notre mieux pour les aider. Haroun Saleh vient de tourner un film avec des jeunes tchadiens. Serge également. Nocky Djédanem, quand il peut, fait venir des artistes tchadiens dont il fait la promotion à Lille en France. De temps à autre, j’ai eu le plaisir de travailler avec des comédiens tchadiens. J’ai parfois encadré des ateliers d’écriture ici à N’Djaména même. Je viens de tourner un spectacle pendant un mois et demi en Belgique, en Allemagne et en France. Parmi les acteurs, figurait Hassan Keiro. J’espère qu’il y aura d’autres occasions qui me permettront d’inviter d’autres Tchadiens au Rwanda.


Mon pays : le Tchad

Koulsy Lamko est né en 1959 à Dadouar, au Tchad. En 1983, il quitte son pays en proie à la guerre civile. Il poursuit des études de Lettres et d’Art au Burkina Faso. Il y enseigne ensuite pendant trois ans avant de travailler à l’Institut des Peuples Noirs. En 1994, il crée Kaléido Culture, une agence d’animation culturelle de projets, basée à Ouagadougou. Il a contribué à la promotion du théâtre au Burkina et a été l’un des fondateurs du Festival international du Théâtre pour le développement. En 1998, il participe à " Rwanda, écrire par devoir de mémoire ". Suite à ce séjour, il réside au Rwanda, jusqu’en 2002, où il dirige le Centre Universitaire des Arts, et enseigne la Littérature et les arts dramatiques à l’Université nationale du Rwanda à Butaré. Parallèlement, il achève un doctorat sur " Les nouvelles esthétiques théâtrales en Afrique Noire francophone ".
Auteurs de pièces de théâtre, poèmes, nouvelles, contes, scénarios, il est aussi entrepreneur culturel, metteur en scène et comédien. Ses nouvelles et pièces de théâtre ont été plusieurs fois primées ; beaucoup sont publiées. Ses pièces ont été jouées par des compagnies théâtrales en Afrique, en Europe et au Canada. Depuis 2003, il vit et travaille dans une Université au Mexique.


Des initiatives qui pourraient induire des changements de comportement au Tchad ?


J’estime que cette initiative est à vulgariser un peu partout en Afrique pour la simple raison que ceux qui sont généralement à l’origine des génocides, qui sèment les graines de la discorde sont pour la plupart des intellectuels ou ceux qui s’allient aux militaires pour pouvoir drainer cette forme de pensée et ce type d’idée. C’est à l’université qu’on fabrique cette race de personnes.

Les jeunes talents tchadiens ?

Je me réjouis de ce que, malgré toutes les difficultés structurelles et sociales que les jeunes rencontrent dans ce pays, ils se battent. Ils disent leurs souffrances, leurs douleurs. Nous autres essayons de notre côté de faire de notre mieux pour les aider. Haroun Saleh vient de tourner un film avec des jeunes tchadiens. Serge également. Nocky Djédanem, quand il peut, fait venir des artistes tchadiens dont il fait la promotion à Lille en France. De temps à autre, j’ai eu le plaisir de travailler avec des comédiens tchadiens. J’ai parfois encadré des ateliers d’écriture ici à N’Djaména même. Je viens de tourner un spectacle pendant un mois et demi en Belgique, en Allemagne et en France. Parmi les acteurs, figurait Hassan Keiro. J’espère qu’il y aura d’autres occasions qui me permettront d’inviter d’autres Tchadiens au Rwanda.